La jeune Basque se nourrit aussi bien d’influences post-punk, disco, synthwave qu’indie. Un mélange rafraîchissant.
Passer des guitares saturées bien punk (« Faint Heart ») aux sonorités très eighties du synthwave (« Arrogant Bastard ») ne fait pas peur à Morgan Hammer. La jeune DJ basque, qui vit à Barcelone, a su marquer le monde du dancefloor avec ses créations aux multiples influences. Ses basses puissantes et son rythme parfaitement calibré, à l’européenne, se marient de manière très organique aux guitares, batteries et soundtracks disco dont elles parsèment ses productions. D’autant que la jeune musicienne n’hésite pas à utiliser des voix, souvent la sienne, pour donner corps à ses morceaux, souvent crasseux, parfois minimalistes mais toujours accrocheurs.
Résultat, même les plus allergiques à la techno ne pourront rester indifférents. La force de Morgan Hammer est qu’aucun de ses morceaux ne se ressemblent un tant soit peu. Une variété dans l’instrumentation qui, si elle ne tombe jamais dans l’ambient, fait de Morgan Hammer une des DJ les plus innovantes du moment. D’ailleurs, c’est pour cela que Morgan Hammer a été très vite repérée dans le milieu. Morgan Hammer multiplie ainsi les collaborations. Elle a signé en 2013 un EP, Levitacion, avec Zombies in miami, dans un style plus minimaliste. Elle collabore avec Lokier, dont les influences acid punk et disco en font une partenaire idéale pour Morgan Hammer.
Actuellement, la DJ multiplie les remix et les concerts et publie à un rythme régulier de nouvelles productions. Sans jamais tomber dans la redite. Une envie d’innovation qui fait qu’on suivra cette artiste avec attention. Une nouvelle bonne surprise n’est jamais exclue.